C’est l’heure de prendre mes cliques et mes claques

Il s’est enfin arrivé que quand je sors, les inconnus hurlent mon nom, du coup il suffit de dire que mon œuvre s’est bien accompli ici et il est temps que je pars. Sans doute je pisse d’impatience de ne devoir plus faire bouiller de l’eau à la plaque pour me servir du thé ou de bruler du pain au poêle pour le toast, mais j’avoue qu’il y a plusieurs choses de l’endroit qui m’a pris en otage pendant 9 mois que vont me manquer (t’inquiète pas enfin je n’ai pas eu un bébé expat clandestin).

Ces points comprennent la prévalence du commerce indépendant et l’entreprise familiale (Starbucks est interdit et la seule Macdo se trouve à l’étendue sauvage de l’autoroute). Cela s’adjoint aux foutus marchés prétentieux toutefois séduisants et au charme désuet, qui ne cessent pas de me faire cavaler avec un panier d’osier inexistant achetant de la chèvre bio et du nougat lavande. De plus, la galanterie quotidienne est encore bien vivante, une combine exécutée avec une aptitude si délicate que même Germaine Greer fondrait. En fait, c’est possible que les citoyens les plus aimables que j’ai connu soient les videurs, ce qui n’a rien à voir avec les pègres de Reading ou Southampton. Aussi voir Spielberg et Del Toro à Cannes n’était pas mal !

Mais il faut dire que ce que me manquera surtout c’est n’en avoir rien à foutre et vivre à l’existentiel pour le simple fait que c’est le sud de la France. Elle le fait de soi. Cela sera nuisible pour mon rajustement à la vie normale en Angleterre ou l’urgence est un concept réel en fait, quand la plupart de temps elle ne faut pas l’être. Et mon dieu les croissants.

Non attends en vérité ce que me manquera le plus, sont tous les gens géniaux que j’ai connu et qui m’ont rendu plus supportable la vie en tel qu’étrangère. Je les kiffe beaucoup.

Donc cela indique le fin de ce blog, je voudrais bien remercier et m’excuser auprès de vous mes chers lecteurs (pourtant vous avez choisi vous-mêmes de lire mes fadaises, je retire mes excuses) et je termine en citant M. Felix Baumgartner : « I’m going home now. Weeeeeeeeeeeeee. »

Time to scarper!

It’s reached the point where strangers have begun yelling my name when I’m out so I think that it is sufficient to say that my work here is done and it is time for me to leave. Obviously I am screaming with excitement about no longer having to boil water on the stove for a cup of tea or burning bread in the frying pan for toast, but there are admittedly a number of things I’ll miss about the place that has held me hostage for 9 months (I didn’t have a secret expat baby in the end).

These include items such as the prevalence of independent business and family-run enterprise (Starbucks is banned and the only McDonalds is located in the wilderness next to the motorway). This goes along with the bloody conceited yet so irresistibly quaint marchés that make me cavort around with a non-existent wicker basket buying organic goat’s cheese and lavender flavoured nougat. What is more, everyday gallantry is still very much alive, a stunt pulled off with such delicate proficiency that even Germaine Greer would melt – in fact, arguably some of the nicest citizens I have met have been bouncers, a far cry from the pits of Reading or Southampton. Seeing Spielberg and Del Toro at Cannes was also not too shabby.

But I have to say what I’ll miss most of all is not giving a flying shit about anything and living existentially just because it’s southern France. It does that to you. This is going to be detrimental to my readjustment to ordinary British life where urgency is actually a concept, when a lot of the time it needn’t be. And my god the croissants.

Actually wait what I’ll REALLY miss mostly is all the genial people I met that made life as a foreigner just that much more bearable; I kiffe them very much.

So that marks the end of this blog. I’d like to thank and apologise to my readership (although you chose to read, I retract my apology) and in the words of Felix Bumgardner, “I’m going home now. Weeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee.”