Thursday 23 May 2013

C’est l’heure de prendre mes cliques et mes claques


Il s’est enfin arrivé que quand je sors, les inconnus hurlent mon nom, du coup il suffit de dire que mon œuvre s’est bien accompli ici et il est temps que je pars. Sans doute je pisse d’impatience de ne devoir plus faire bouiller de l’eau à la plaque pour me servir du thé ou de bruler du pain au poêle pour le toast, mais j’avoue qu’il y a plusieurs choses de l’endroit qui m’a pris en otage pendant 9 mois que vont me manquer (t’inquiète pas enfin je n’ai pas eu un bébé expat clandestin).

Ces points comprennent la prévalence du commerce indépendant et l’entreprise familiale (Starbucks est interdit et la seule Macdo se trouve à l’étendue sauvage de l’autoroute). Cela s’adjoint aux foutus marchés prétentieux toutefois séduisants et au charme désuet, qui ne cessent pas de me faire cavaler avec un panier d’osier inexistant achetant de la chèvre bio et du nougat lavande. De plus, la galanterie quotidienne est encore bien vivante, une combine exécutée avec une aptitude si délicate que même Germaine Greer fondrait. En fait, c’est possible que les citoyens les plus aimables que j’ai connu soient les videurs, ce qui n’a rien à voir avec les pègres de Reading ou Southampton. Aussi voir Spielberg et Del Toro à Cannes n’était pas mal !

Mais il faut dire que ce que me manquera surtout c’est n’en avoir rien à foutre et vivre à l’existentiel pour le simple fait que c’est le sud de la France. Elle le fait de soi. Cela sera nuisible pour mon rajustement à la vie normale en Angleterre ou l’urgence est un concept réel en fait, quand la plupart de temps elle ne faut pas l’être. Et mon dieu les croissants.

Non attends en vérité ce que me manquera le plus, sont tous les gens géniaux que j’ai connu et qui m’ont rendu plus supportable la vie en tel qu’étrangère. Je les kiffe beaucoup.

Donc cela indique le fin de ce blog, je voudrais bien remercier et m’excuser auprès de vous mes chers lecteurs (pourtant vous avez choisi vous-mêmes de lire mes fadaises, je retire mes excuses) et je termine en citant M. Felix Baumgartner : « I’m going home now. Weeeeeeeeeeeeee. »


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